samedi 28 août 2010

Pierre Audétat : "Iota Horologi"

(Tadeo, 2003)

Pierre Audétat is a swiss musician born in Lausanne in 1968. Pianist-keyboardist, composer and remixer, he has developed a game based on the instrumental sound-sampling in general assigned to studio productions but used in concert as an instrument itself.
At age 6, Pierre is already a self taught pianist. At 11, Gerard Lecoat gave him his first insight of Jazz. He then studied at the Swiss Jazz School in Bern. He played with numerous jazz formations and at age 24, he's a member of the prestigious Piano Seven Ensemble. Surprisingly in 1988, Pierre is more and more attracted by electronic music, specifically by the sampler... In 1991, Pierre joined with rappers to form the group Silent Majority : their sound was a blend of instrumental, sampler, rap, and rhythm. In addition to Pierre, Silent Majority consisted of Marcello Giuliani (Bass), Christophe Calpini (Drums), and regular guest Erik Truffaz (Trumpet). He developed then a very personal way of composing using the sampler as a live instrument like Mark De Gli Antoni (Soul Coughing) or Peter Scherer (Ambitious Lovers). Since then, Pierre is a very thought after musician and he's featured in many projects such as Sens Unik, Nils Petter Molvaer, LTJ Bukem... After a New York trip during six months, he recorded with two fine musicians from downtown scene : Brad Shepik & Mark Feldman. Most recently, he create Stade, a freewheeling electronic duo. In 2008, he write a magnificent soundtrack for the « La vraie vie est ailleurs », a magnetic film by Frédéric Choffat.

nb : this is his commentary about his NYC stay but in french only, sorry !

« Si tu es musulman, tu vas faire ton pélerinage à La Mecque. Quand tu t’intéresse au jazz, c’est tout de même intéressant de faire un pélerinage à New York. Je ne dirais pas que c’est le top, parce que je vois plutôt mon avenir en Europe qu’aux Etats-Unis. Mais j’avais envie de m’imprégner de
l’énergie qu’il y a là-bas, parce que ce n’est pas un mythe. Il faut bien voir que la plupart des musiciens qui vivent à New York sont des individualistes qui bossent énormément et atteignent souvent un niveau musical impressionnant. Il y a aussi un fort sens du partage, ce qui est naturel vu la taille de la ville et le foisonnement de musiques. Il y a trop de gens à rencontrer et d’expériences à faire pour rester chez soi. Les musiciens ont ces deux côtés prononcés: d’une part un énorme travail de pratique individuelle, et d’autre part la faculté de se lancer à l’eau sans problème quand ils rencontrent des collègues. J’ai fait une excellente expérience à New York, où j’ai pu aussi travailler un peu en studio, afin de gagner quelques sous pour payer l’appartement. Les responsables du studio étaient contents d’avoir trouvé quelqu’un qui joue du sampler. Il était intéressant de constater que tous ces studios ont une collection luxueuse d’échantillons sonores. Tout est pré-produit, mais c’est embêtant à utiliser parce que ce n’est pas spontané, alors que dans ma petite boîte personnelle, il y avait peu de choses, mais plus de sons utilisables. Je me suis rendu compte que même à New York, le travail personnel sur l’échantillonnage ne court pas les rues. La norme reste les collections d’échantillons industriels: une section de cuivre bon marché, un batteur bon marché pour remplacer les musiciens. Je n’ai pas rencontré beaucoup de musiciens qui jouent vraiment du sampler. Et le seul avec qui j’ai collaboré m’a confirmé qu’il y avait peu de ressources dans ce domaine ».

HERE

1 commentaire:

E-mile a dit…

amazing stuff!!! totally new to me [:-) thanksalot!
peace, E-mile